L'enfant et la thérapie familiale Montpellier, Nîmes

Oui. Les enfants ont une tendance naturelle à rentrer en état modifié de conscience et ont un accès direct à leur imaginaire. L’enfant a aussi l’avantage de ne pas avoir de préjugés ou de croyances limitantes concernant par exemple l’hypnose. Il sera donc plus enclin à expérimenter sans retenue et avec enthousiasme les exercices et jeux proposés lors des séances. Pour autant, si l’outil de l’hypnose est utilisé il ne sera pas de la relaxation.

Les techniques de thérapie brève se déclinent sous diverses formes. Très tôt, l’enfant est réceptif.
Chez le tout-petit, elles peuvent créer une bulle réconfortante conjuguant à la fois la distraction et la communication kinesthésique. A partir de la phase verbale, les exercices sont plus élaborés et un travail plus formel peut être proposé dès lors que l’enfant est attentif et participatif. Il devient actif dans les jeux proposés et son imaginaire peut se substituer au réel avec une grande facilité.
Chez l’adolescent, les séances ressembleront à celles proposées aux adultes. Cependant, d’autres alternatives seront présentées aux parents si l’adolescent est en franche opposition et non-collaboratif.

Les parents et leurs enfants ou adolescents peuvent être emmener à consulter un praticien pour :

• La gestion des troubles émotionnels tels que les peurs, phobies ou l’anxiété, une tristesse ou perturbation de l’humeur suite à un événement de vie. Les difficultés inhérentes à l’enfance comme l’adaptation scolaire, la timidité, les troubles psychosomatiques, la propreté
• Les douleurs récurrentes ou induites par un soin spécifique comme les prises de sang ou les soins dentaires par exemple
• Les troubles de l’attention et de l’apprentissage
• Pour traverser le passage difficile de l’adolescence

Non, en thérapie, le rôle du praticien est de proposer des expériences et des exercices ludiques adaptés à l’âge de l’enfant qui faciliteront un changement. La réussite sera à l’unique condition de la confiance de l’enfant, qui reste toujours libre de refuser.

Lors de la première rencontre, un entretien est réalisé afin que le praticien comprenne la difficulté et effectue ce que l’on appelle une anamnèse avec les parents et l’enfant ou l’adolescent. Les objectifs de la thérapie seront fixés.
Les séances se co-construisent avec l’enfant en hypnose conversationnelle ou une hypnose plus formelle pour les plus grands.
Le praticien choisit les techniques et adapte son langage selon les centres d’intérêt et le stade de développement de l’enfant.
Il n’est pas toujours nécessaire de débriefer à l’issu de la séance et le praticien restera disponible pour rassurer les parents, et éventuellement leur partager les exercices qui ont été prescrit pour l’enfant.

Non, il n’existe pas de recette toute faite. Les techniques seront adaptées à la singularité de l’enfant ou de l’adolescent.
Chaque séance sera originale et sur mesure pour créer et installer du changement durable.

Pas forcément. Les exercices appris en séance et utilisés à la maison en auto hypnose sont un petit plus, comme une boite à outils magiques à la disposition de l’enfant. Cependant, la pratique de l’auto hypnose permet de renforcer l’effet bénéfique des séances, l’autonomie et d’apprendre à prendre du temps pour soi. En aucun cas, les exercices seront des devoirs et des obligations pour les enfants. Concernant les adolescents, quelques minutes d’auto-hypnose suffisent pour réactiver et consolider les bénéfices des séances. Cette pratique régulière invitera l’adolescent à s’approprier le changement de manière autonome et d’en être pleinement l’acteur.

Les parents peuvent expliquer avec des mots simples les principes et le rôle du praticien. Si l’idée éveille la curiosité et l’envie, une porte peut s’ouvrir aux expériences.
En tant que parent, le premier objectif est que l’enfant aille mieux et ce sera le fil conducteur de toute la thérapie.
Lors de la première consultation, parents et enfants n’utilisent pas forcément les mêmes mots pour exprimer la demande. Cette dernière peut être très différente et le praticien veillera à établir de la cohérence. L’enfant ou l’adolescent sont des personnes à parts entières qui doivent être entendues et respectées.
Les demandes parentales pour que l’enfant ou l’adolescent change seront recadrées avec transparence et bienveillance. Il ne s’agira pas non plus d’explorer le passé pour guérir mais bien de contacter ses ressources et de les activer pour un meilleur futur. L’énergie familiale sera également sollicitée pour résoudre les difficultés.

Chez le tout-petit, le parent dont la présence physique est primordiale pour combler les besoins affectifs de l’enfant, fait souvent le relais entre le praticien et l’enfant.
Quand l’enfant grandit, le parent peut le laisser seul comme un grand tandis qu’il patiente dans la salle d’attente par exemple. Ainsi, la séance se construit indépendamment de l’autorité parentale et c’est l’enfant qui fixe les règles en accord avec le praticien.
A la demande de ce dernier, des séances parents / enfants seront aussi effectuées pour mobiliser chaque membre de la famille à dépasser la difficulté.